Tom: F#m
A D E7 A
Gastibelza, l'homme à la carabine, chantait ainsi :
D E7 A
"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ?"
F#7 Bm C#7
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne le mont Falù
F#m E7 A
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 2]
A D E7 A
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine, ma señora ?
D E7 A
Sa mère était la vieille maugrabine d'Antequera,
F#7 Bm C#7
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne comme un hibou
F#m E7 A
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 3]
A D E7 A
Vraiment, la reine eût près d'elle été laide, quand, vers le soir,
D E7 A
Elle passait sur le pont de Tolède en corset noir.
F#7 Bm C#7
Un chapelet du temps de Charlemagne ornait son cou
F#m E7 A
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 4]
A D E7 A
Le roi disait, en la voyant si belle, à son neveu :
D E7 A
« Pour un baiser, pour un sourire d'elle, pour un cheveu,
F#7 Bm C#7
Infant Don Ruy, je donnerais l'Espagne et le Pérou ! »
F#m E7 A
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 5]
A D E7 A
Je ne sais pas si j'aimais cette dame, mais je sais bien
D E7 A
Que, pour avoir un regard de son âme, moi, pauvre chien,
F#7 Bm C#7
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne sous les verrous
F#m E7 A
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 6]
A D E7 A
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre de ce canton,
D E7 A
Je croyais voir la belle Cléopâtre, qui, nous dit-on,
F#7 Bm C#7
Menait César, empereur d'Allemagne, par le licou
F#m E7 A
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 7]
A D E7 A
« Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe Sabine, un jour,
D E7 A
A tout vendu, sa beauté de colombe, tout son amour,
F#7 Bm C#7
Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne, pour un bijou...
F#m E7 A E A
Le vent qui vient à travers la montagne m'a rendu fou.