Salvatore Adamo

Innocence

Salvatore Adamo


Cachés dans le noir, on pleurait quand le film était triste
Et entre deux sanglots, en riant, on s'essuyait les yeux
Timidement j'effleurais ta main, poussé, à l'improviste
Par un trouble étrange qui nous envahissait tous les deux

Ces premiers gestes pleins de pudeur
Ces premiers balbutiements du cœur
Ont fait éclore tant d'amours fleurs
Dont les parfums s'appelaient